Le réchauffement Climatique
La menace
Le clip chanson "Planète en danger"
Les gaz à effet de serre :
L'effet de serre est un phénomène naturel qui contribue à retenir la chaleur émise par la surface terrestre. Les principaux gaz actifs sont, la vapeur d'eau, le méthane, l'ozone et surtout le CO2.
L'atmosphère terrestre n'est qu' une fine pellicule d'une centaine de kilomètres d'épaisseur, qui a le pouvoir de retenir une partie de la chaleurenvoyée par le Soleil, grâce aux gaz (naturels) à effet de serre. Si cet effet de serre n'existait pas, la température moyenne de la planète seraitde -18°C. La vie n'aurait alors sans doute pas vu le jour sur la Terre.
Ce qui inquiète, actuellement la communauté internationale, c'est l'accélération du phénomène. Aujourd'hui, quasiment tous les scientifiquess'accordent à imputer l'essentiel de cette évolution sur les dernièresdécennies du XXe siècle aux gaz à effet de serre produits par les activitéshumaines. Les prévisions sont alarmistes, un réchauffement de 1,4 à 5,8° Celsius, est en effet prévu d'ici à la fin du XXIe siècle, la plus forteaugmentation qu'aura connue la Terre depuis environ 10.000 ans. L'expansion économique demande une consommation sans cesse croissante de combustibles fossiles en émettant toujours plus de CO2, quis'est ajouté rapidement et massivement aux gaz naturels jusqu'à la supplanter.
L'augmentation du taux de CO2 est bien la cause principale du changement climatique.
Qui sont les principaux émetteurs de tant de CO2 ?
les plus grandes puissances économiques: les pays du G8 ainsi que les plus grandes économies émergentes, c'est-à-dire la Chine, l'Inde, le Brésil, l'Afrique du Sud, le Mexique, mais aussi l'Australie, la Corée du Sud et l'Indonésie. Ils préparent le sommet de Conhague. Ces pays émettent à eux seuls 80 % des gaz à effet de serre. Pas seulement que les industries mais aussi, en grande partie, les automobiles et les chaudières etc...
Pour éviter des "dommages irréversibles", nous devons stopper l'augmentation de la température mondiale. À la fin du 21e siècle, la température globale ne pourra pas être supérieure de 2° C par rapport aux valeurs de l'ère préindustrielle (1840).
C'est faisable si nous limitons les émissions de gaz à effet de serre nuisible – principalement le CO2. Pour y arriver, nous devons remplacer toutes nossources d'énergie fossile comme le pétrole et le charbon par des alternatives meilleures pour le climat.
Les conséquences :
Les effets de la hausse des températures dues au changement climatique se font déjà sentir. Un rapport du Forum humanitaire mondial publié en 2009 évalue que le réchauffement climatique tue déjà 300.000 personnes par an dans les pays du Sud à cause des désertifications et des sécheresses.
Le réchauffement climatique aura des "conséquences dévastatrice" sur l'homme et sur l'environnement :
Réchauffement des terres émergées et des latitudes élevées. Fonte des glaciers, diminution voire disparition dans certaines zones de la glace dans l'Arctique et l'Antarctique. "Elévation du niveau des mers" provoquant des inondations des zones côtières, avec l'augmentation de la température de l'eau, les inondations causées par l'élévation du niveau de la mer pourraient d'ici aux années 2080 toucher plus de 100 millions de personnes par an. Les habitants des deltas seraient particulièrement vulnérables. La salinisation des nappes phréatiques des estuaires, donc...Baisse des ressources en eau potable pour les hommes et les écosystèmes des régions côtières. Perturbation voire destruction de certains écosystèmes. Extinction d'espèces.
En Afrique l'intensité des sécheresses augmenteront encore, ce qui risque de provoquer davantage de conflits liés à l'exploitation des ressources. Recrudescence de maladies infectieuses, qui s'étendront vers le Nord. Des terres agraires seront également perdues entrainant une réduction des cultures de subsistance dans de nombreux pays du Sud. Des millions de personnes supplémentaires risqueront de souffrir de la faim, toujours dans le Sud. Des vagues de chaleurs plus intenses. De Fortes pluies plus fréquentes et denses Cyclones, typhons et ouragans plus intenses, avec des vents et précipitations plus violents ainsi que des inondations, provoquant des dommages humains et matériels graves.
À court terme, la fonte des glaciers de l'Himalaya augmentera le risque d'inondation et d'érosion des sols, et s'accompagnera de glissements de terrain au Népal, au Bangladesh, au Pakistan et dans le nord de l'Inde, pendant la saison des pluies...Migration de masse des peuples subissant le réchauffement climatique. En Asie, un milliard de personnes pourraient ainsi se trouver confrontées à des pénuries d'eau, à la détérioration des terres ou même à des sécheresses à partir de 2050.
Un nombre incalculable d'îles habitées ou non, risquent de disparaître. Mais il y a aussi des Etats qui vont complètement disparaitre, comme les Maldives par exemple. La plupart des atolls, où vivent aujourd'hui 180 000 personnes, seront effacées de la carte avant la fin de ce siècle.
De petites îles sont déjà confrontées à l'élévation du niveau de la mer, aux ondes de tempêtes et donc à la salinisation des réserves vitales d'eau douce et des terrains agricoles. Ce seront donc essentiellement et une fois de plus, les pays du Sud, et 325 millions de personnes les plus pauvres du monde qui sont les plus touchés par le changement climatique: Ouragans, cyclones, inondations, pluies torrentielles, vagues de sécheresse, élévation du niveau de la mer...
De nombreux pays et des milliards d'hommes et de femmes. « Le réchauffement global est proche du point de non-retour », dit le GIEC ( groupe d'experts intergouvernemental sur le climat ) et qui ajoute qu' « il n'y a plus une minute à perdre… c'est l'avenir de l'humanité qui est en jeu ».
Des pistes des solutions :
Le seul moyen d'endiguer le changement climatique est de diminuer de toute urgence et de manière drastique les émissions de CO2.
Pour éviter des dommages irréversibles, nous devons stopper l'augmentation de la température mondiale. À la fin du 21e siècle, la température globale ne pourra pas être supérieure de 2° C par rapport aux valeurs de l'ère préindustrielle (1840). C'est faisable si nous limitons les émissions de gaz à effet de serre nuisible – principalement le CO2. Pour y arriver, nous devons remplacer nos sources d'énergies fossiles par des alternatives meilleures pour le climat.
Pour le GIEC les émissions de CO2 peuvent être réduites en diminuant la déforestation, en plantant des arbres pour constituer des "piègesà carbone", en rendant les moteurs des véhicules plus économes et en abandonnant les énergies produisant beaucoup de CO2 comme le charbon, le pétrole au profit du gaz naturel et des énergies renouvelables comme le solaire, l'éolien. Les gouvernements doivent adopter rapidement des solutions technologiques, certaines sont déjà disponibles, d'autres en cours de développement, pour simplement limiter le réchauffementà deux degrés.
Les biocarburants font-ils partie des solutions ?
NON car pour la rentabilité, les grosses multinationales vont davantage encore "s'approprier" (pillerà des terres cultivables locales pour y développer des mégacultures intensives, au détriment de l'agriculture locale et alimentaire des paysans du Sud. Donc encore plus de famines pour plus de profits.
Si comme le prévoit la CEE, nous devions produire des agro carburants pour qu'en 2020 nous ayons seulement 10% de biocombustibles mélangé à l'essence et au gasoil, l'Europe devrait y consacré 70% de son agriculture. Les trusts et par conséquent nos gouvernants ne le voudront pas, car nous sommes trop chers, en terre et en mains d'œuvres.
Donc ils s'approprieront "légalement" des terres dans les pays du Sud (ce qu'ils font déjà) qui sont beaucoup moins chères et priveront encore davantage les paysans autochtones de cultiver leurs terres nourricière, pour pratiquer de vastes monocultures OGM et en remplaçant la plupart de la main-d'œuvre locale, par des machines. Le profit avant tout : un comble non ? des agriculteurs paysans cultivant leurs légumes et leurs fruits, sont (déjà actuellement) victimes de la faim, car pour se nourrir, leurs pays doivent importer leurs nutriments de base à ces mêmes trusts alimentaires mais 5 à 10 fois plus cher.
Sans compter les allers retours en avion ( Kérosène ) ou en "Bateau ( Gasoil )
Une trentaine de scientifiques et d'ingénieurs internationaux travaillant sur les énergies renouvelables. ont remis un rapport définissant la stratégie énergétique mondiale qui permettrait de réduire d'ici 2050 l'ensemble des émissions de CO2 de presque 50 % par rapport à leur niveau de 1990. " C'est l'objectif minimum auquel nous sommes tenus pour maintenir " le réchauffement de la planète en dessous de 2°C, température au-delà de laquelle tous les experts s'accordent à dire que ses effets seraient absolument dévastateurs.
Quoi qu'il en soit, il faut mettre la pression sur les grands dirigeants de ce monde qui se réuniront du 7 au 18 décembre prochain à Copenhague pour décider:
de notre sort, notre environnement, nos droits sociaux, de la vie ou survie des pays du Sud qui étouffent déjà. Ne les laissons pas décider au nom du profit, mais au nom de l'humanité entière !
Hubert Reeves explique
Du 7 au 18 décembre, les grands dirigeant du monde se réuniront à Copenhague pour négocier notre avenir:
"environnement, crise économie, social, mondialisation"
Rassemblons nous aux multiples manifestations du samedi 5 décembre:
"A Bruxelles" "A Paris" "A Copenhague" le 12/12
Et dans beacoup d'autres villes du monde
Nos enfants nous jugeront "chanson plus Rien"
Autres articles récents
"Climat, Copenague, l'ultimatum" "SOS SDF" "L'évolution du marché
"de l'emploi" "Les avions Rouges"