Seti - Rama

- SOS SDF qui sont-ils ?

 
 
                
 
                                                     Clip "Les gagnants - Perdants"

I
solé et déprimés, présentant des problèmes d'alcoolisme : tel est le « portrait-robot » des personnes sans
Domicile fixe,
les (SDF), selon une étude menée en 2003 en Belgique.
Cette
enquête a indiqué que 90%, des citoyens considère cette situation comme un problème important, et plus de 80%
estiment que les pouvoirs publics devraient davantage s'en préoccuper.
Beaucoup de personnes interrogées se disent
prêtes à faire quelques heures de bénévolat ou à donner 35 euros par an pour venir en aide aux SDF.
 
L'enquête montre également que les droits civiques des personnes sans abri ne sont pas remis en question par les
personnes interrogées. Une majorité ne se dit pas hostile à la mendicité et au « squat » de logements vides. Beaucoup
considèrent la situation les sans-abris comme dépendant, davantage de circonstances extérieures que de la responsabilité
de la personne elle-même.
 
Mais qui sont les sans-abri ?  et comment devient-on SDF ?
Il existe 2 hypothèses :
1- les SDF seraient responsables de leur sort.. La société n'en serait donc pas la cause, et par conséquent ne serait pas
tenue de faire ce qu'il faut, Sauf à se placer simplement dans le domaine de la charité facultative. Tout ce qui serait fait,
selon ce principe-là, resterait du domaine du volontariat, et dépendrait intégralement du niveau de bon vouloir qu'auraient
choisi chacun des organismes ou des personnes concernées.
2- Une partie plus ou moins importante des personnes sans-abri ne serait pas responsables de la situation dans laquelle
elles se trouvent, ou n'auraient qu'une responsabilité partielle dans la survenue de leur condition de SDF
. Donc ce serait
la société,
donc l'Etat, la première des personnes morales de droit public qui doit veiller à ce que qu'aucun citoyen ne se
retrouve malgré lui, dans un état matériel et financier de par lequel son droit à des conditions d'existence dignes ne sont
pas respectés.
 
C'est certes faire preuve d'angélisme stupide que de croire que les sans-abri sont tous des victimes innocentes du système
économique. Mais il est aussi stupide d'affirmer au contraire, que tous les SDF sont responsables de ce qui leur est arrivé et
devraient en conséquence accepter les quelques miettes sociales qu'on daigne leur offrir.
Il est malheureusement vrais que certains sont totalement, ou en partie, responsables de ce qui leur arrive, refusent d'avoir
les comportements les plus élémentaires et indispensables pour pouvoir mener une vie sociale normale
.
Mais les institutions concernées n'apportant pas le niveau d'aide requis, elle ne peut le vérifier, seulement le supposer.
Ilest vrais que ceux
qui picolent à longueur de journée, qui sont sales et agressifs, ne donnent pas l'image de personnes
qui désirent se réinsérer.
Mais ces comportements  sont souvent des conséquences de leurs situations et non pas les causes !
 
 
En vertu des droits fondamentaux que nos pays se sont engagés à reconnaitre aux hommes de façon inconditionnelle en
signant la charte des droits de l'homme, nos états ont dès lors l'obligation d'apporter des réponses et des solutions dignes
pour en
réinsérer le plus grand nombre, sans quoi la charte des droits de l'homme est caduque et bonne à jeter ou alors
il ne fallait pas la signer
. E
nviron 30% de d'entre eux pourront être réinsérées, mais avec beaucoup d'efforts et d'investissement,
tant matériels qu'humains. De 15 à 20% des SDF peuvent s'en sortir avec un suivi beaucoup plus léger. Il y reste entre 2 et 5%
de personnes, qui n'auraient strictement aucun problème autre que le fait de ne pas avoir de logement, donc d'être uniquement
SDF !
C'est d'ailleurs dans l'intérêt de la société de récupérer le maximum de personnes, en mesur de travailler et d'apporter
leur contribution à l'effort commun.
1 SDF sur 3 serait atteint de troubles psychiques sérieux et quand ils deviennent SDF, ils se
transforment en désocialisés en ~1 mois et demi, et carrément clochard en ~3 mois !
Ils déclinent donc très rapidement dès lors qu'ils sont privés du gîte, et qu'ils doivent choisir entre la manche et les Restos du
Cœur, et quoi… pour le gîte la nuit ? pas seulement en hiver, car s'il fait parfois très froid en hiver, il pleut souvent pendant les
3 autres saisons.
Parmi tous ces SDF désocialisés, pour ne pas dire clochardisés, beaucoup ne veulent plus s'en sortir car
découragés, soit le veulent peut-être encore, quelque part au fond d'eux-mêmes, mais ils ne font plus rien pour y arriver car ils
ne sont carrément plus en état physisue et moral de le faire.
Ni d'accord ni avec les conservateurs ultralibéraux, qui laisseraient crever tout le monde, ni avec les doux idéalistes inconscients
qui voudraient, aider la terre entière.
Les premiers pensent qu'on doit quand même se décarcasser trois fois plus que les autres
qui ont tout eu dès le départ, et si malgré ça on obtient rien, eh bien tant pis, on doit le supporter en fermant sa gueule, c'est la vie,
c'est comme ça, démerde-toi.
Désolé pour les ardents partisans du libéralisme le plus absolu... Mais quelque puisse être le pourcentage de ceux qui ne veulent
pas quitter la rue, il n'en demeure pas moins scandaleux qu'à côté de cela, rien ne soit sérieusement fait sur le plan institutionnel
pour apporter, un soutien, une aide, pour les aider à retrouver une place dans la société ! Aide à laquelle ils ont droit, en vertu des
grands "principes"..., puisqu'on est sensé vivre dans un pays adepte des droits de l'homme !
 
Hélas, cette société manque à ce point des sécurités les plus élémentaires à son fonctionnement, que n'importe lequel d'entre nous
peut effectivement se retrouver
SDF
quasiment du jour au lendemain ! Surtout  en cette période de crise aussi injuste qu'impitoyable.
A moins bien sûr de faire partie de ces personnes tellement favorisées dès le départ par leur classes socialeet qui non seulement ne
se bougent pas pour aider son prochain, mais convoitent toujours plus de profits personnel et peu importe si cela précipitent d'autres
dans le cercle infernal de la misère, qui frappe chaque année un nombre sans cesse plus important de nos concitoyens !
Pour qu'un être humain puisse vivre décemment dans une société 'civilisée' digne de ce nom, plusieurs éléments indispensables
doivent être réunis. Tout homme a besoin et le droit d'avoir un logement, un lieu ou il habite, et ou il exerce tout ce qui a trait à sa vie
privé. Tout homme a également le droit d'avoir des moyens de subsistance décents. Il doit tenir sa place dans la société, y avoir un
rôle par une profession ou une activité licite qu'il aura choisi ! Enfin toute personne a droit aux soins, à la santé, et même gratuitement
si pour certaines bien particulières, elle est devenue hors d'état de les assumer matériellement. Ce dernier point est prévu par le
Serment d'Hippocrate, par lequel tout médecin s'engage à soigner gratuitement les gens dans le besoin ! Serment qu'ils sont toujours
tenus d'observer de nos jours ! Mais essayez de trouver un toubib qui soigne à des tarifs inférieurs de l' INAMI ?
 Ils sonr rappellés à
l'ordre et remis dans le rang, les médecins sociaux sont bannis par l'ordre des médecins conventionnés voir même traîner en justice
pour non respect d'une pseudo charte éthique de
le profession.
Dans ces conditions, il incombe donc à la société, c'est à dire nous, vous, moi, et nos responsables politiques élus par nous et par
vous, d'y pourvoir, afin de réguler les excès des la lois du marché dans leurs conséquences humaines excessives.
A l'Etat et aux Pouvoirs Publics de s'organiser, de trouver et mettre en place des aménagements divers pour endiguer cette spirale
infernale de la paupérisation de nos citoyens. Aujourd'hui c'est eux, mais demain… si c'était vous ou moi ?
Lorsque quelqu'un parle à un SDF, beaucoup disent : « Mais monsieur, trouvez du travail et vous aurez un logement  ».Oui mais,
sans boulot, pas de logement, mais en revanche, sans logement, pas de boulot ! ç
a semble idiot, mais c'est comme ça, c'est l'œuf
et la poule à l'échelle sociale et non pas la cigale et la fourmi, comme le prétendent certains "libéraux bleus".
Le brave père de famille, bien comme il faut, incapable de faire du black ou la manche, quand il aura été licencié par sa société dans
laquelle il travaillait depuis 15 ans ou plus (ah, les délocalisations, les restructurations... ), et qu'il devra choisir entre payer son loyer
ou donner à bouffer à son gosses. Y pas photo sur ce qui guidera son choix ! Choix cornélien qu'il ne méditera pas trop longtemps.
Et vous, vous feriez quoi ?
 
Et si nos politiques ne s'y engagent toujours pas, nous ferons comme Coluche, nous agirons nous même, avec moins de moyens
mais avec bien plus de détermination et de volonté !
Mais le tout est de savoircombien nous serons et jusqu'où irez-vous ?
             
 
                                                                               C'est LE choix cornélien que je vous propose ! 
 
 
                                                                               "Pétion pour plus d'infrastructures pour les SDF"
 
                                   


09/11/2009
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