Seti - Rama

- Les avions rouges

 
                         Vous avez dit "Avions Rouges ?"  
        
                           A qui profite l'exportation?
 
                               Musique   "Mon pays va mal"  de Tiken Jah Fakoly 
 
Le marché de l'exportation des fruits et des légumes en provenance d'Afrique ou d'Amérique latine est surtout occupé par les grandes
entreprises agros-industrielles spécialisées dans quelques produits et au sein desquelles les petits producteurs sont employés comme
ouvriers agricoles.

Il s'agit par exemple: des haricots verts du Kenya, des bananes du Ghana, des ananas de Côte d'Ivoir , des carottes d'Afrique du Sud,

Ces entreprises sont souvent financées pas des capiyaux étrangers, européens notamment. Ce sont ces mêmes entreprises qui ont été
les premières effrayées par la compagne "des avions rouges".

Ainsi l'industrie agricole Kenyane s'est mobilisée en créant un site internet "Grown under the Sun" afin de souligner les bénéfices que
retire l'économie Kenyane des ces exploitations. les préoccupations environnementales attachée aux conditions de production sont
des éléments essentiels pour garantir, voir augmenter le niveau de vie des paysans du tiers monde.
Cette initiative est révélatrice du modèle agricole qui se cache souvent derrière l'exportation de fruits et légumes en provenance des pays
du Sud, et qui "pénalise les culture vivrières" à destination des populations locales.
D'un autre côté, boycotter ces produits menacerait l'emploi de millons de salariés.
 
                                                        *L'Europe importe, l'Afrique trinque* 
 
Les Supemarchés belges : Des kilomètres dans nos assiettes 
 
L'avis du Centre de recherche et d'Information des Organisations de Consommateurs, "Le CRIOC" :


Le CRIOC soutient la proposition de répondre autant que possible aux besoins des populations locales par une activité vivrière locale de
qualité, adaptée aux conditions de productions locales. Une fois ces besoins assurés, les échanges peuvent alors s'organiser avec d'autres
régions, éventuellement éloignées mais, en recherchant toutefois à minimiser les impacts environnementaux et à respecter les droits des
travailleurs et les droits humains.

 

Le coût de ces kilomères de transports et les impacts environnementaux qui y sont liés, devraient être compris dans les coût des produits.
 

 

Mais avec toutes ces campgnes de sensibilation, ne risquons nous pas de culpabiliser les consommateurs ? 





- Il n' y a pas lieu de culpabiliser les consommateurs. Ils sont souvent des maillons faibles du système économique. Pourtant, ils ont
d'un pouvoir de résistance qui consiste non seulement à faire des choix de produits et services "plus responsables" mais également
de consommer moins, de manière à partager plus.
Les campagnes de sensibilisation peuvent contribuer à modifier les perceptions et les attitudes des consommateurs, mais seules,
elles n'induiront pas ou peu de réel changements de comportements. "Les politiques" doivent également agir.

                                           

L'Europe, un marché lucratif mais risqué

  

Au Sénégal, la région de Niayes, offre des conditions très favorables à la culture maraîchère. Mais le marché local n'est pas toujours
rémunérateur pour le producteurs locaux, les consommateurs autochtones disposent d'un faible pouvoir d'achat.
 


L'UGPN ( Union des Groupements Paysans de Niayes ), une délégation sénégalaise
chargée de promouvoir le développement à la base,
afin de négocier le contrat d'exportation avec un importeur européen.

 

L'expérience s'est bien passée, le première année, en revanche, la deuième année, l'importateur eurpéen n'a pas payé les producteurs de
l'UGPN. Face à la colère légime de producteurs, c'est le président de l'UGPN lui-même qui a réglé une partie de la facture !!!


Une chose est sûr, les risques reposaient entièrement sur les producteurs locaux et leurs représenntants.
L'importateur, lui, ne s'est jamais manifesté !
 
 
  Source Dajaloo n°12

 

« Libéralisme et solidarité à l'européenne ! »

 

Au Sud, ils meurent d'avoir été contraints d'ouvrir leurs frontières aux exportations agricoles européennes par la mécanique infernale de la
dette
imposée par le "FMI et la Banque Mondiale musique" de Tiken Jah Fakoly.

 

Ce sont les paysans du Tiers-monde qui n'ont pas le "niveau de vie élémentaire minimum", mais bien le plus bas que l'on puisse imaginer
pour pouvoir manger. Et c'est parce que ce milliard de paysans actifs, donc deux milliards de bouches à nourrir, ne réussissent pas à vendre
leurs productions à des prix de subsistance, que nous nous trouvons, en grande partie, dans la crise que nous vivons.

 

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                                            "Je rêvais d'un autre monde"
 
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26/08/2009
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